Les jardins consumés / dessins
Pignada
L’incendie laisse après son passage un paysage silencieux, sidérant.
Il n’y a plus d’oiseaux et nous sommes sans voix.
L’œil commence déjà son travail de recomposition. Le noir profond des pins calcinés encore arrimés au champ de bataille abandonné, jonché de branchages arrachés. Et puis une silhouette isolée, un chêne-liège, survivant.
C.F. Décembre 2021