Les îles fascinent. Elles sont un monde et une solitude à la fois.
L'archipel recentre ces mondes éparpillés. Ces multiples solitudes y trouvent une nouvelle cohérence. Archipelago relève d'un entre-deux sur le plan formel. À la lisière de l'abstraction, ce sont des peintures ouvertes mais finalement cernées comme la cartographie qui toujours limite son sujet dans un territoire illimité. Des peintures-dessins puisque les deux gestes se superposent. C'est par la nature même de l'espace créé que prend forme l'évocation d'une mer habitée.
C.F. Novembre 2020