C’est en 2004 que le feu est passé. C’était en Grèce, un paysage que je connaissais bien, un sentier millénaire serpentant entre les pins et les oliviers. Le feu était passé.
Depuis, lentement, mon travail pictural s’élabore à partir de cette expérience. La couleur, les couleurs, et le noir de calcination.
Les couleurs arrivent les premières, libres sur la feuille. Ensuite le noir recouvre et découvre. Il peut anéantir comme il peut inventer une évidence.
Tout est affaire d'espace dans cette vie en deux dimensions. Ce sont donc des paysages. Tout est affaire de mémoire, toujours, alors ce sont des paysages perdus.C.F. Décembre 2013